Chaque année, les familles de migrants traversent la Mediterranée au péril de leur vie par milliers. Le bateau l'Aquarius de SOS Méditerranée vient à leur secours en pleine mer. Marie Rajablat, une bénévole, a raconté cette terrible histoire dans un livre, présenté à Mèze dans l'Hérault. Deux mois au large de la Lybie Durant deux mois, l' hiver dernier, cette bénévole a suivi une campagne de sauvetage au large des côtes de la Libye. Les migrants pris en charge lui ont alors confié leurs parcours, leurs émotions et leurs espoirs. Autant d'histoires humaines bouleversantes qu'elle raconte dans son livre consacré à ces naufragés de l'enfer. Engagée depuis longtemps dans l'humanitaire, l'auteure reste résolument positive malgré les difficultés. En 2016, 5000 migrants sont morts sur la route de la liberté en Méditerranée. Source : francetvinfo.fr |
Les naufragés de l'enfer Migrants : l'Italie hausse le ton face à ses voisins Même si elle ne cesse de réaffirmer qu'elle continuera à faire "son devoir" en matière d'accueil et de solidarité envers les migrants, l'Italie se fait plus pressante depuis quelques mois envers ses partenaires européens afin qu'ils fassent preuve de plus de solidarité. Le pays se plaint régulièrement d'être insuffisamment soutenu par l'UE face à un afflux de migrants sans précédent, vis-à-vis duquel il est en première ligne. Selon les derniers chiffres de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) 111 514 migrants et réfugiés sont arrivés en Europe par la mer depuis le premier janvier, dont 85% en Italie. Quelque 2.360 sont morts en tentant la traversée. Face à cette pression de plus en plus difficile à soutenir, le gouvernement italien multiplie les initiatives mais aussi les signes de fermeté. Début juillet, il avait brandi la menace de bloquer l'entrée de ses ports aux bateaux étrangers transportant des migrants secourus en mer, plaidant pour déplacer en Libye le processus de demande d'asile de façon à pouvoir acheminer en toute sécurité en Europe les migrants retenus. Il vient de proposer à Bruxelles, qui a donné son feu vert, l'adoption d'un code de conduite destiné aux ONG. Un décalogue de mesures prévoyant notamment l'interdiction pour les navires humanitaires d'entrer dans les eaux territoriales libyennes ou encore l'obligation d'accueillir à bord des représentants de la police judiciaire spécialisés dans le trafic d'êtres humains. |