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Une tortionnaire chez Trump




En février 2017, elle est nommée directrice adjointe de la CIA. En raison de son passé, deux sénateurs démocrates, Ron Wyden et Martin Heinrich, émettent des réserves au sujet de cette promotion. A contrario, elle reçoit le soutien de trois anciens directeurs de la CIA et de l'ancien directeur du renseignement américain James Clapper. Le 13 mars de la même année, le président Donald Trump nomme le directeur de la CIA Mike Pompeo secrétaire d'État des États-Unis. Gina Haspel est alors désignée pour lui succéder.









Sources :

Amnesty international

www.wikistrike.com
Gina Haspel, directrice du National Clandestine Service par intérim en 2013. Elle est nommée 13 mars 2018 par le président Donald Trump pour devenir directrice de la CIA ; cette nomination doit encore être approuvée par le Sénat.

Elle rejoint la CIA en 1985 et devient espionne sous couverture. Elle travaille dans différents pays, notamment à Londres (Royaume-Uni), à la fin des années 2000.

Selon un ancien agent elle serait une adepte de la torture.

Le choix de Gina Haspel pour la direction de la CIA envoie un message troublant à ses employés, estime son ancien collaborateur ayant passé 23 mois en prison pour divulgation des méthodes de tortures utilisées par l’agence. Selon John Kiriakou, un ex-employé du département antiterroriste de l’agence US, Gina Haspel était directement impliquée dans la pratique de la torture de détenus.

Dans une tribune publiée par The Washington Post, M.Kiriakou estime que la nomination de Gina Haspel à la tête de la CIA envoie un message troublant à ses agents ainsi qu’aux alliés et ennemis des États-Unis à travers le monde.

Les médias qualifient Gina Haspel de "Vétéran chevronné du renseignement", poursuit M.Kiriakou, "Mais beaucoup d’entre nous qui ont travaillé avec elle, l’appellent Bloody Gina (Gina la sanguinaire, ndlr)".

Brièvement responsable des opérations clandestines de la CIA (le National Clandestine Service), elle est la première femme à occuper ce poste. Elle est remplacée après quelques semaines, à cause de doutes quant à sa responsabilité concernant la création, après les attentats du 11 septembre 2001, de prisons secrètes à l'étranger, où des actes de torture ont été commis contre des détenus. Le Washington Post affirme qu'elle a "géré une prison secrète en Thaïlande où les détenus étaient soumis à des simulations de noyade et à d'autres mauvais traitements" et qu'elle aurait participé à la destruction de preuves notamment des bandes vidéo de l'interrogatoire de Abou Zubaydah et de Abd al-Rahim al-Nashiri, afin de les soustraire à la justice américaine4.