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MontbaZine 2025













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Aide à mourir : débat prévu

L’euthanasie ou seulement le suicide assisté ?
Le gouvernement doit finaliser, d’ici à la fin septembre, un projet de loi légalisant une aide active à mourir dont Emmanuel Macron a d’ores et déjà dessiné les contours, en avril dernier, devant la convention citoyenne. Au fil de l’été, la ministre déléguée chargée des professions de santé, Agnès Firmin Le Bodo, a égrainé les précisions. Les mots "euthanasie" ou "suicide assisté" n’y figureront pas, au profit de l’expression "aide active à mourir", qui devra procéder d’une volonté libre, éclairée et réitérée. Ce droit ne serait ouvert qu’aux personnes aux "souffrances réfractaires" que la médecine ne parvient pas à soulager, et dont le pronostic vital est engagé à court ou moyen terme, "entre six et douze mois". Les personnes atteintes de maladies psychiatriques en seraient exclues, de même que les mineure. [2].

Débat à l’Assemblée nationale à partir du 27 mai.
Après avoir longtemps tergiversé – la présentation d’un projet de loi était originellement attendue fin septembre –, le président de la République vient d’annoncer, dimanche 10 mars, dans une interview accordée à Libération et La Croix, les grands contours d’un texte sur la fin de vie. Le calendrier s’accélère désormais : il devrait être soumis au Conseil d’État d’ici "huit à dix jours", présenté en Conseil des ministres en avril, et présenté à l’Assemblée nationale à partir du 27 mai. Emmanuel Macron pose ainsi le cadre d’un débat, encore assez flou, qui doit se poursuivre plusieurs mois.

Source : Médiapart (11-03-2024)